En Europe, personne n’en parle. Normal : ici, on classe encore les voitures par “fiscalité”. Là-bas, ils les classent par “capacité à survivre à un choc avec un rocher de 800 kilos”.
À l’origine, l’idée est simple : prouver qu’on peut traverser le désert plus vite que le voisin. 1967, premier départ, premiers cinglés, premières excuses du type “on pensait que ça passerait…”.
Aujourd’hui, la Baja 1000 c’est une religion.
Tu peux y aligner absolument tout : motos, quads, UTV, buggys, pick-ups, véhicules bricolés au fond d’une grange, et bien sûr, les Trophy Trucks, les gros bras de la discipline.
Ces truc-là, c’est Mad Max sous stéroïdes :
• V8 qui cognent comme un marteau-piqueur,
• 850 à 950 chevaux selon l’humeur,
• 90 cm de débattement,
• 220 km/h sur des pistes où toi, tu ne roulerais même pas en trottinette.
La Baja c’est simple :
24 heures non-stop,
zéro sommeil,
du sable dans les dents,
et un cerveau qui passe en mode “je pilote ou je meurs”.
Et parmi les gars qui aiment ça, il y a Bryce Menzies. L’homme est né littéralement dans un buggy. Élevé à l’essence, nourri au V8, il a remporté à peu près tout ce qui existe sur terre… sauf la Baja 1000.
Alors Red Bull l’a suivi pour une mini-série où on le voit :
• rire,
• souffrir,
• casser,
• réparer,
• ressouffrir,
• mais surtout envoyer.
C’est filmé comme Top Gun mais avec plus de poussière et moins de Tom Cruise.