Quand l’essai produit vire à l’audition libre
L’essai devait être simple : du soleil, un plan d’eau clair, un jet surpuissant, des images stylées et un article Brooap. Sauf qu’on a (légèrement) omis un détail : les îles de Lérins, ce petit paradis entre Cannes et la mer, c’est une **zone interdite aux jet-skis**. On ne le savait pas. Ou alors on a oublié. Ou alors c’est l’adrénaline, l’appel des 300 chevaux, et le sifflement du compresseur qui nous ont rendu amnésiques.

Résultat ? Une session shoot incroyable… et une convocation aux affaires maritimes pour ‘non-respect de la réglementation en zone protégée’. Mais ça valait le coup. Le Sea-Doo RXP-X 300, c’est une grenade avec une gâchette qui s’appelle ‘accélérateur’.
Le RXP-X 300 est le plus radical de la gamme Sea-Doo. Avec son moteur Rotax 1630 ACE suralimenté, ses appuis latéraux réglables, et son ergonomie de cockpit digne d’un simulateur de F1 marine, c’est plus un bolide qu’un engin de loisir.
Sur l’eau, il ne tolère pas l’à-peu-près. Le moindre virage devient une attaque. La moindre accélération, une fuite vers l’horizon. On est à mi-chemin entre la glisse, le vol, et le chaos aquatique organisé. À la barre, on ne conduit pas : on négocie.
Le revers de la médaille ? Il attire l’attention. Beaucoup. Et quand vous frôlez les zones protégées en balançant des gerbes d’eau de deux mètres, il se peut que les autorités maritimes vous remarquent. Ce fut notre cas. On en rit maintenant, mais la lettre recommandée avec AR était nettement moins drôle.