On connaît Riva pour ses bateaux en acajou verni, symboles ultimes de la dolce vita sur les lacs italiens. Mais en 1968, Carlo Riva décide de faire un cadeau à Ferruccio Lamborghini. Pas une montre, pas une sculpture. Un bateau. Propulsé non pas par des moteurs marins classiques… mais par deux V12 Lamborghini d’origine Miura.
Ce Riva Aquarama spécial, unique au monde, c’est un cocktail improbable de classe, de bruit et de performance. Deux moteurs V12 de 4.0 litres, 350 chevaux chacun, adaptés pour naviguer à plus de 90 km/h. Imaginez un Riva qui chante comme une Countach et qui file comme un hors-bord.
Confié à Lamborghini pour la motorisation, le bateau est d’abord livré à Ferruccio lui-même. Mais rapidement, il est rangé dans un entrepôt, oublié, puis presque perdu. Il faudra attendre 2010 pour qu’un collectionneur retrouve sa trace et lance une restauration de quatre ans avec Riva et Lamborghini Classic.
Le projet Riva Lamborghini, c’est d’abord une idée folle : greffer deux moteurs conçus pour des voitures de sport sur un bateau de luxe. Les blocs V12 issus de la mythique Miura ont été adaptés pour résister aux contraintes nautiques : refroidissement modifié, carter renforcé, échappement adapté.
Le résultat : un bijou d’ingénierie italienne. Visuellement, l’Aquarama garde ses proportions élégantes, son acajou miroir, ses selleries turquoise. Mais dès que les moteurs prennent vie, tout change. Le bateau se soulève, rugit, et trace des sillages comme un speed boat.
Cette pièce unique n’a jamais été produite en série. Et pourtant, elle hante tous les salons nautiques. Car elle incarne quelque chose de rare : l’union de deux mythes italiens, Riva et Lamborghini, autour d’un objet qui n’a pas besoin d’être raisonnable. C’est du luxe, de la vitesse, et un peu de folie – tout ce qu’on aime dans la péninsule.
La restauration du Riva Lamborghini a été confiée à Riva World aux Pays-Bas. Un chantier colossal, mené avec l’accord de la famille Lamborghini, et qui a mobilisé des ingénieurs pour redémarrer les deux V12 à l’identique. Le résultat est bluffant. Le bateau est exposé aujourd’hui comme une œuvre d’art roulante – pardon, flottante – capable encore de naviguer avec le panache d’un V12 atmosphérique.
Il n’y a qu’un seul Riva Lamborghini dans le monde. Et c’est peut-être ça qui le rend encore plus désirable. C’est une pièce de collection, un hommage roulant à l’âge d’or de la mécanique italienne, et un pied de nez aux hors-bords modernes bardés d’électronique. Ce bateau-là, il vit. Il vibre. Et il parle avec l’accent de Sant’Agata.
On connaît Riva pour ses bateaux en acajou verni, symboles ultimes de la dolce vita sur les lacs italiens. Mais en 1968, Carlo Riva décide de faire un cadeau à Ferruccio Lamborghini. Pas une montre, pas une sculpture. Un bateau. Propulsé non pas par des moteurs marins classiques… mais par deux V12 Lamborghini d’origine Miura.
Ce Riva Aquarama spécial, unique au monde, c’est un cocktail improbable de classe, de bruit et de performance. Deux moteurs V12 de 4.0 litres, 350 chevaux chacun, adaptés pour naviguer à plus de 90 km/h. Imaginez un Riva qui chante comme une Countach et qui file comme un hors-bord.
Confié à Lamborghini pour la motorisation, le bateau est d’abord livré à Ferruccio lui-même. Mais rapidement, il est rangé dans un entrepôt, oublié, puis presque perdu. Il faudra attendre 2010 pour qu’un collectionneur retrouve sa trace et lance une restauration de quatre ans avec Riva et Lamborghini Classic.
Le projet Riva Lamborghini, c’est d’abord une idée folle : greffer deux moteurs conçus pour des voitures de sport sur un bateau de luxe. Les blocs V12 issus de la mythique Miura ont été adaptés pour résister aux contraintes nautiques : refroidissement modifié, carter renforcé, échappement adapté.
Le résultat : un bijou d’ingénierie italienne. Visuellement, l’Aquarama garde ses proportions élégantes, son acajou miroir, ses selleries turquoise. Mais dès que les moteurs prennent vie, tout change. Le bateau se soulève, rugit, et trace des sillages comme un speed boat.
Cette pièce unique n’a jamais été produite en série. Et pourtant, elle hante tous les salons nautiques. Car elle incarne quelque chose de rare : l’union de deux mythes italiens, Riva et Lamborghini, autour d’un objet qui n’a pas besoin d’être raisonnable. C’est du luxe, de la vitesse, et un peu de folie – tout ce qu’on aime dans la péninsule.
Il n’y a qu’un seul Riva Lamborghini dans le monde. Et c’est peut-être ça qui le rend encore plus désirable. C’est une pièce de collection, un hommage roulant à l’âge d’or de la mécanique italienne, et un pied de nez aux hors-bords modernes bardés d’électronique. Ce bateau-là, il vit. Il vibre. Et il parle avec l’accent de Sant’Agata.
