La vraie star, c’est l’AE86. Un coupé modeste, propulsion, moteur 4A-GE et une répartition des masses qui ferait rougir un ingénieur de chez Porsche.
Avant que Vin Diesel parle de "famille", il y avait un lycéen discret, une AE86 fatiguée, et une route de montagne trempée. Initial D, c’est le récit improbable d’un livreur de tofu qui devient roi du drift. Le tout dessiné au critérium, dopé à l’eurobeat, et capable de rendre épique un virage à gauche.
Lancé en 1995, Initial D est un manga qui sent l’essence, la gomme brûlée et le saké tiède. Takumi Fujiwara, livreur malgré lui, se retrouve propulsé champion local de la glisse avec sa Toyota Sprinter Trueno AE86, une bagnole qui n’intéressait plus personne. Sauf qu’avec du talent et une route en descente, elle fait pleurer des RX-7.
La vraie star, c’est l’AE86. Un coupé modeste, propulsion, moteur 4A-GE et une répartition des masses qui ferait rougir un ingénieur de chez Porsche.
Initial D, ce n’est pas juste un manga : c’est une éducation sentimentale pour passionnés de mécanique. À une époque où tout le monde rêvait de Lancer Evo et de Skyline GT-R, Takumi arrive avec son pot d’échappement troué et ses phares escamotables. Le récit alterne bastons mécaniques dans les cols japonais et monologues techniques sur le grip, le transfert de masse, et la pression des pneus. Et ça cartonne. Parce que ça sent le vécu. Parce que chaque virage est un duel, chaque adversaire a sa philosophie de conduite, et que les musiques eurobeat donnent l’impression que tout va exploser à 45 km/h.
Initial D a eu un effet ravageur. Au Japon, en Europe, partout. Il a transformé des parkings en spots de drift, des KE70 en objets de culte, et des jeux comme Need for Speed ou Gran Turismo en simulateurs de Gunma. Il a surtout réhabilité le pilotage précis, humble, presque zen. Pas besoin de 500 chevaux quand on maîtrise le poids du corps, la pédale de frein, et qu’on a livré du tofu tous les matins à 5h pendant 3 ans. Takumi, c’est le boss de fin des routes de montagne, en mocassins.
Aujourd’hui encore, l’AE86 de Takumi continue de faire rêver. Des modèles se vendent à prix d’or. Des fans recréent les scènes en cosplay mécanique. Et surtout, des pilotes, de vrais, racontent comment ce manga les a fait kiffer les courbes plus que les lignes droites. Initial D, c’est un hommage à la modestie, à la précision, et à l’amour du virage bien négocié. Et pour ça, respect éternel.
Avant que Vin Diesel parle de "famille", il y avait un lycéen discret, une AE86 fatiguée, et une route de montagne trempée. Initial D, c’est le récit improbable d’un livreur de tofu qui devient roi du drift. Le tout dessiné au critérium, dopé à l’eurobeat, et capable de rendre épique un virage à gauche.
Lancé en 1995, Initial D est un manga qui sent l’essence, la gomme brûlée et le saké tiède. Takumi Fujiwara, livreur malgré lui, se retrouve propulsé champion local de la glisse avec sa Toyota Sprinter Trueno AE86, une bagnole qui n’intéressait plus personne. Sauf qu’avec du talent et une route en descente, elle fait pleurer des RX-7.
La vraie star, c’est l’AE86. Un coupé modeste, propulsion, moteur 4A-GE et une répartition des masses qui ferait rougir un ingénieur de chez Porsche.
Initial D, ce n’est pas juste un manga : c’est une éducation sentimentale pour passionnés de mécanique. À une époque où tout le monde rêvait de Lancer Evo et de Skyline GT-R, Takumi arrive avec son pot d’échappement troué et ses phares escamotables. Le récit alterne bastons mécaniques dans les cols japonais et monologues techniques sur le grip, le transfert de masse, et la pression des pneus. Et ça cartonne. Parce que ça sent le vécu. Parce que chaque virage est un duel, chaque adversaire a sa philosophie de conduite, et que les musiques eurobeat donnent l’impression que tout va exploser à 45 km/h.
Aujourd’hui encore, l’AE86 de Takumi continue de faire rêver. Des modèles se vendent à prix d’or. Des fans recréent les scènes en cosplay mécanique. Et surtout, des pilotes, de vrais, racontent comment ce manga les a fait kiffer les courbes plus que les lignes droites. Initial D, c’est un hommage à la modestie, à la précision, et à l’amour du virage bien négocié. Et pour ça, respect éternel.