Et au milieu de tout ça, Winamp. Le lecteur MP3 ultime. Un skin vert fluo, un visualiseur psychédélique et une égalisation foireuse : le trip total.
Au début des années 2000, Internet était un champ de mines numériques où un fichier MP3 pouvait contenir un virus, une chanson mal taguée ou un remix horrible d’un DJ bulgare inconnu. Mais on s’en foutait. On avait Kazaa, eMule, LimeWire… et surtout Napster, la légende qui a tout déclenché.
Téléchargement illégal, dossiers partagés, pochettes floues, bitrate tout pété : c’était moche, mais c’était révolutionnaire. Les artistes paniquaient, les maisons de disques râlaient, et nous, on découvrait System of a Down en 64kbps mono… avec un sourire de hacker.
Et au milieu de tout ça, Winamp. Le lecteur MP3 ultime. Un skin vert fluo, un visualiseur psychédélique et une égalisation foireuse : le trip total.
Napster a ouvert la boîte de Pandore. D’un clic, on avait accès à la discographie d’Eminem, d’Indochine, de tout et n’importe quoi. Les MP3, souvent mal encodés, bourrés de fautes dans les titres, faisaient de nos disques durs un foutoir passionné. Et puis y avait l’attente : 15 minutes pour un seul morceau. Une joie que seuls les anciens comprennent. L’ordinateur soufflait comme un Boeing et plantait parfois à 98% du téléchargement. Épique.
Chaque MP3 était une victoire. On gravait nos CD avec Nero Burning ROM, on créait nos playlists sur Winamp et on allait en cours avec un Discman qui sautait dès qu’on marchait trop fort. Le son était pourri, mais c’était le nôtre. On découvrait des bootlegs, des lives rares, et on apprenait l’anglais grâce aux paroles mal synchronisées. Une époque où la musique ne venait pas à toi. Fallait aller la chercher, dans les tréfonds du web, souvent avec des pubs porno qui s’ouvraient en pop-up.
Le MP3 a cassé le monopole, bouleversé l’industrie et offert une éducation musicale à une génération entière. Aujourd’hui, tout est fluide, clean, calibré. Mais dans nos cœurs, y aura toujours une place pour les fichiers en 128kbps, les tags foireux et Winamp qui lit tes fichiers avec une explosion visuelle de l’espace. C’était sale. C’était magnifique. C’était notre internet.
Au début des années 2000, Internet était un champ de mines numériques où un fichier MP3 pouvait contenir un virus, une chanson mal taguée ou un remix horrible d’un DJ bulgare inconnu. Mais on s’en foutait. On avait Kazaa, eMule, LimeWire… et surtout Napster, la légende qui a tout déclenché.
Téléchargement illégal, dossiers partagés, pochettes floues, bitrate tout pété : c’était moche, mais c’était révolutionnaire. Les artistes paniquaient, les maisons de disques râlaient, et nous, on découvrait System of a Down en 64kbps mono… avec un sourire de hacker.
Et au milieu de tout ça, Winamp. Le lecteur MP3 ultime. Un skin vert fluo, un visualiseur psychédélique et une égalisation foireuse : le trip total.
Napster a ouvert la boîte de Pandore. D’un clic, on avait accès à la discographie d’Eminem, d’Indochine, de tout et n’importe quoi. Les MP3, souvent mal encodés, bourrés de fautes dans les titres, faisaient de nos disques durs un foutoir passionné. Et puis y avait l’attente : 15 minutes pour un seul morceau. Une joie que seuls les anciens comprennent. L’ordinateur soufflait comme un Boeing et plantait parfois à 98% du téléchargement. Épique.
Le MP3 a cassé le monopole, bouleversé l’industrie et offert une éducation musicale à une génération entière. Aujourd’hui, tout est fluide, clean, calibré. Mais dans nos cœurs, y aura toujours une place pour les fichiers en 128kbps, les tags foireux et Winamp qui lit tes fichiers avec une explosion visuelle de l’espace. C’était sale. C’était magnifique. C’était notre internet.