On parle de 60 000 spectateurs, de millions de vues sur YouTube, d’un budget à sept chiffres pour un seul événement. Tout ça pour des gens qui, il y a trois ans, ne savaient même pas ce qu’était une F4. Et pourtant, ça cartonne. Les billets partent en quelques minutes, les sponsors s’arrachent les places VIP, et les ingés son et lumière bossent comme pour un show de Muse. Ce qui est dingue, c’est que les mêmes circuits accueillent parfois, deux semaines avant, de vraies compétitions où tu pourrais t’asseoir où tu veux, seul dans la tribune, avec un sandwich triangle et un chat errant pour public. Mais là, non. Tout le monde veut y être. C’est à la fois incompréhensible et fascinant.