La photo granuleuse de l’annonce conserve ce parfum de magazines spécialisés d’autrefois, quand une voiture mythique se vendait comme une occasion normale.

Depuis deux jours, une simple petite annonce arrachée à un vieux magazine auto circule partout. On y voit une Mercedes 190 E 2.5-16 Evo II, 42 000 km, numéro 118 sur 500. État neuf. Strictement d’origine. Prix affiché : 29 900 € ferme. Et Internet s’enflamme. Les groupes WhatsApp vibrent, les comptes Instagram motorisés repostent, et toute une génération se prend à rêver en se mordant les doigts. Cette annonce rappelle une époque où l’on pouvait encore toucher une future pièce de musée pour le prix d’une compacte sportive. Aujourd’hui, la même voiture dépasse les 350 000 €, voire bien plus, et la voir proposée à moins de 30 000 € réactive un mélange délicieux de colère, de nostalgie et de fascination.

Une Evo II presque neuve à 29 900 € : la piqûre de rappel qu’on ne voulait pas recevoir.
La photo granuleuse de l’annonce conserve ce parfum de magazines spécialisés d’autrefois, quand une voiture mythique se vendait comme une occasion normale.
Cette annonce fait réagir parce qu’elle convoque un fantasme collectif. L’Evo II, ce n’est pas une simple berline coiffée d’un aileron. C’est le pur produit de la guerre technologique du DTM, l’homologation sauvage à l’allemande. C’est 500 exemplaires construits uniquement pour aligner la version de course sur la grille. C’est une carrosserie pensée en soufflerie aéronautique, un châssis taillé pour aller provoquer la BMW M3 E30, une fiche technique qui à l’époque sentait déjà la mauvaise intention. C’était la voiture des connaisseurs, celle que les adolescents découpaient dans Option Auto pour l’accrocher sur un mur. Revoir aujourd’hui une petite annonce à 29 900 €, c’est se prendre un flashback dans les gencives.
La Mercedes 190E 2.5-16 Evolution II naît dans une période où Mercedes n’a qu’une idée en tête : battre BMW sur les circuits. Pour valider la version compétition, il faut produire au minimum 500 exemplaires routiers. Le résultat, c’est une berline compacte transformée en machine de course à peine déguisée. L’aéro est tellement poussée qu’elle a été validée en soufflerie aéronautique. La voiture développe 235 chevaux atmosphériques, mais c’est surtout son équilibre et sa stabilité qui impressionnent encore aujourd’hui. Elle n’était pas faite pour frimer sur le trottoir mais pour écraser du chrono. L’Evo II est devenue une pièce de patrimoine, une capsule de cette guerre technologique des années 90.

Il existe un détail que presque personne ne connaît. L’immense aileron arrière n’a pas été conçu pour la frime ou le marketing. Il était réglable pour une raison bien précise : adapter la charge aérodynamique au nombre de passagers dans la voiture. Si l’on embarquait trois ou quatre personnes, l’assiette arrière changeait et l’angle de l’aileron devait suivre pour conserver la même stabilité à très haute vitesse. Mercedes a réellement validé ça en série, preuve absolue que cette voiture était pensée avant tout pour rouler vite, très vite. C’est peut-être ce genre de détail, enfoui dans les archives d’AMG, qui explique pourquoi une simple annonce granuleuse peut encore faire trembler les réseaux en 2025. Une époque où les légendes n’étaient pas encore hors de portée.
Depuis deux jours, une simple petite annonce arrachée à un vieux magazine auto circule partout. On y voit une Mercedes 190 E 2.5-16 Evo II, 42 000 km, numéro 118 sur 500. État neuf. Strictement d’origine. Prix affiché : 29 900 € ferme. Et Internet s’enflamme. Les groupes WhatsApp vibrent, les comptes Instagram motorisés repostent, et toute une génération se prend à rêver en se mordant les doigts. Cette annonce rappelle une époque où l’on pouvait encore toucher une future pièce de musée pour le prix d’une compacte sportive. Aujourd’hui, la même voiture dépasse les 350 000 €, voire bien plus, et la voir proposée à moins de 30 000 € réactive un mélange délicieux de colère, de nostalgie et de fascination.

Une Evo II presque neuve à 29 900 € : la piqûre de rappel qu’on ne voulait pas recevoir.
La photo granuleuse de l’annonce conserve ce parfum de magazines spécialisés d’autrefois, quand une voiture mythique se vendait comme une occasion normale.
Cette annonce fait réagir parce qu’elle convoque un fantasme collectif. L’Evo II, ce n’est pas une simple berline coiffée d’un aileron. C’est le pur produit de la guerre technologique du DTM, l’homologation sauvage à l’allemande. C’est 500 exemplaires construits uniquement pour aligner la version de course sur la grille. C’est une carrosserie pensée en soufflerie aéronautique, un châssis taillé pour aller provoquer la BMW M3 E30, une fiche technique qui à l’époque sentait déjà la mauvaise intention. C’était la voiture des connaisseurs, celle que les adolescents découpaient dans Option Auto pour l’accrocher sur un mur. Revoir aujourd’hui une petite annonce à 29 900 €, c’est se prendre un flashback dans les gencives.
Il existe un détail que presque personne ne connaît. L’immense aileron arrière n’a pas été conçu pour la frime ou le marketing. Il était réglable pour une raison bien précise : adapter la charge aérodynamique au nombre de passagers dans la voiture. Si l’on embarquait trois ou quatre personnes, l’assiette arrière changeait et l’angle de l’aileron devait suivre pour conserver la même stabilité à très haute vitesse. Mercedes a réellement validé ça en série, preuve absolue que cette voiture était pensée avant tout pour rouler vite, très vite. C’est peut-être ce genre de détail, enfoui dans les archives d’AMG, qui explique pourquoi une simple annonce granuleuse peut encore faire trembler les réseaux en 2025. Une époque où les légendes n’étaient pas encore hors de portée.


