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Un mètre cinquante-huit de talent brut. Quarante-cinq kilos de finesse, de précision et de rage contenue. Annoncé comme le futur numéro 1 absolu du MotoGP, Dani Pedrosa a pourtant passé sa carrière à jouer les seconds rôles dans un film dont il aurait dû être le héros. Un gamin d’un autre monde, trop petit pour sa moto, trop propre pour le chaos, trop rapide pour qu’on l’oublie. Voici l’histoire d’un prodige espagnol qui a tout eu, sauf la chance.

Parmi les monuments de la culture contemporaine qui marqueront l’histoire, Hayao Miyazaki trône au sommet. Le maître de l’animation japonaise, père de Totoro et Porco Rosso, est un poète du mouvement. Chez lui, chaque boulon, chaque nuage de fumée raconte quelque chose. Mais peu savent que cet homme discret a aussi été un pilote passionné de machines bien réelles, notamment d’une "Moto Guzzi" Triking. En fait d'une Guzzi, il s'agit plutôt d'un tricycle rouge aussi rare qu’un dragon dans la brume. Un engin à mi-chemin entre la moto et la voiture, entre l’artisanat et la folie douce.

Le Tourist Trophy n’est pas seulement l’histoire de champions officiels. Guy Martin, venu de son atelier poids lourds, s’est invité dans la légende avec des vitesses moyennes dignes des plus grands. Atypique, brut, rapide.

Sous le carénage futuriste de Tonnerre mécanique, il n’y a pas un prototype secret, mais des Honda bien réelles. Pour le pilote, une XL500 électrifiée. Pour la série, des XR500. Pour les cascades, des CR250 affûtées. Hollywood, mais pragmatique.

L’Enduropale, c’est aujourd’hui des milliers de motos qui foncent sur la plage du Touquet. Mais en 1975, l’histoire a commencé ailleurs : dans les dunes. Un tracé sauvage, brut, qui portait déjà la folie du sable.

La R 12 G/S reprend l’ADN des premières GS, simple et robuste. Un look d’enduro classique, un boxer air/huile de 1 170 cm³ et une ergonomie pensée pour quitter l’asphalte. Un clin d’œil direct aux GS des années 80 qui ont bâti la légende.

On l’avait presque oubliée. Moto rotative sortie dans les années 70, la Suzuki RE5 refait parler d’elle. Grâce à un YouTuber US qui l’utilise… tous les jours. Pour aller chercher des donuts. Et faire du contenu bien décalé.

Quand la Ducati 916 débarque en 1994, c’est un séisme. Une moto qui ne ressemble à rien d’autre. Ligne acérée, mono-bras, double optique sous perfusion d’EPO. Et puis ce rouge. Sensuel. Arrogant. Presque trop beau pour aller vite. Sauf qu’en plus d’être sublime, la 916 est une bête de course. Et elle va tout écraser.

En 1992, Honda sort de ses cartons un OVNI à deux roues. Elle s’appelle CBR 900 RR, mais son petit nom, c’est Fireblade. Un nom qui claque comme une menace. Son crédo : être plus légère, plus agile, et plus radicale que toutes les sportives de l’époque. Et croyez-le ou non, le pari n’est pas juste tenu. Il est pulvérisé.

Il ne portait pas de numéro, mais tout le monde le connaissait. En Irlande du Nord, sur les courses de rues, John Hinds était une légende. Pas pour ses chronos, mais pour sa présence : toujours là, en combinaison, sur sa moto, à suivre la course pour intervenir en quelques secondes. Le Dr Hinds, c’était la sécurité à visage humain. Et il y a 10 ans, il nous quittait tragiquement, en faisant ce qu’il faisait toujours : protéger les autres.

Y’a des motos qu’on admire, et y’en a qu’on retient parce qu’elles ont foutu le bordel. La TL1000R, c’est un peu les deux. Un missile japonais V-twin censé détrôner la Ducati 916, sauf qu’en vrai, elle dansait la lambada dans les courbes. Retour sur un fiasco devenu culte, où Suzuki a mis les watts… mais pas là où il fallait.

Pendant plus d’un quart de siècle, les pilotes de Grand Prix s’élançaient sur l’île de Man. Un tracé de 60 kilomètres, des bordures assassines, et des pointes à plus de 250 km/h sur des routes étroites : un cocktail aussi mythique que mortel. Mais en 1977, la bascule : le GP de Grande-Bretagne déménage à Silverstone. Adieu les murs en pierre, bonjour les dégagements.

Pas 22 jours. Pas un 10 mètres. Le premier voilier autonome à traverser l’Atlantique s’appelle Sailbuoy SB Met : un micro-voilier de 2 mètres, 60 kg, aile rigide et autopilote. Départ Terre‑Neuve, arrivée côte ouest irlandaise, après 79 jours en 2018.

8 octobre 1978, barrage de Blowering, Australie. Ken Warby passe à 511,11 km/h de moyenne officielle sur son hydroplane Spirit of Australia, propulsé par un turbojet Westinghouse J34. Un record ‘unlimited’ homologué qui tient toujours aujourd’hui.

E1, c’est la première série de powerboats 100 % électriques sur foils. Le RaceBird décolle vers 17 nœuds et file jusqu’à ~50 nœuds, en silence relatif. Lancée en 2024 (Jeddah, victoire Team Brady), la saison 2 2025 arrive plus armée — et plus star‑power.

Pendant plus de trente ans, Paris a eu sa course folle : des hors‑bords qui arrachaient la Seine à plus de 140 km/h, au pied de la tour Eiffel. Un dimanche d’automne, des bouées à Alma et Mirabeau, et une ville entière scotchée au quai.

En rentrant d’un essai en mer ce soir-là, on est tombé sur le rafiot du mec qui possède le site sur lequel tu as commandé ta litière pour chat. Un jouet de 500 millions d’euros, amarré comme une starlette en escale à Cannes. Le Koru, c’est le genre de voilier qui ferait rougir Popeye et pleurer Greenpeace.

Le Princess R35 n’est pas un yacht comme les autres. C’est ce qu’on obtient quand une marque britannique haut de gamme appelle Pininfarina pour le look et McLaren pour l’ingénierie. Résultat : un day cruiser de 10 mètres, deux moteurs V8, des foils actifs et une gueule de concept-car marin.

On connaît Riva pour ses bateaux en acajou verni, symboles ultimes de la dolce vita sur les lacs italiens. Mais en 1968, Carlo Riva décide de faire un cadeau à Ferruccio Lamborghini. Pas une montre, pas une sculpture. Un bateau. Propulsé non pas par des moteurs marins classiques… mais par deux V12 Lamborghini d’origine Miura.

L’essai devait être simple : du soleil, un plan d’eau clair, un jet surpuissant, des images stylées et un article Brooap. Sauf qu’on a (légèrement) omis un détail : les îles de Lérins, ce petit paradis entre Cannes et la mer, c’est une **zone interdite aux jet-skis**. On ne le savait pas. Ou alors on a oublié. Ou alors c’est l’adrénaline, l’appel des 300 chevaux, et le sifflement du compresseur qui nous ont rendu amnésiques.

Yamaha, on les connaît pour les R1, les MT et les chants stridents des GP. Mais sous le logo aux trois diapasons, il y a aussi des moteurs de bateaux, des joysticks de manœuvre et même... un morceau du noble Volvo XC90. Oui, ce SUV scandinave a eu droit à un cœur signé Yamaha. Et c’est pas un poisson d’avril, c’est un clin d’œil d’ingénierie mondialisée.

Le Fastnet, c’est l’une des régates les plus mythiques au monde. Mais en 1979, cette course est devenue une hécatombe. Des vents déchaînés, des voiliers disloqués, et un bilan humain qui a fait trembler tout le monde du nautisme. Récit d’un cauchemar maritime.

Tu pensais que tous les Grands Prix moto avaient lieu le dimanche ? Faux. Pendant plus de 90 ans, le GP des Pays-Bas, aussi appelé Dutch TT, se tenait le samedi. Un truc de bikers pressés ? Non. Une tradition bien néerlandaise. Et un héritage qui a résisté jusqu’en 2015.

Il y a des courses où tu sens l’huile chaude. Et d’autres, où tu sens carrément le sel. La Normandie Beach Race, c’est ça. Une bande d’irréductibles venus faire crisser leurs pneus pré-47 sur la plage du Débarquement. Du drag old school, du cuir usé, des moteurs qui fument et une ambiance entre Mad Max et docu Arte sur le rockabilly.

Imagine une course de 72 km à fond sur des routes de montagne, sans protections, avec des bolides de Grand Prix qui croisent des gamins en Vespa, des poules, et des virages piégeux comme une promesse de mafioso. C’était la Targa Florio. Et c’était incroyable.

Avant que Vin Diesel parle de "famille", il y avait un lycéen discret, une AE86 fatiguée, et une route de montagne trempée. Initial D, c’est le récit improbable d’un livreur de tofu qui devient roi du drift. Le tout dessiné au critérium, dopé à l’eurobeat, et capable de rendre épique un virage à gauche.

Les années 90, c’était la NBA en VHS, les pubs Nike en slow motion, et des ados qui pompaient leur Reebok avant d’aller au collège. Les baskets étaient partout. À la télé, dans les clips, sur les terrains. Et chaque paire racontait une bataille, un style, un mythe. Bienvenue dans l’âge d’or des sneakers cultes.

Sorti en 1999 sur PlayStation 1, Gran Turismo 2 n'était pas juste une suite : c’était une révolution roulante. Deux CD, une encyclopédie de bagnoles, et une ambiance aussi addictive qu’un plein de super à 1 franc le litre. Avant les simulateurs PC, avant les volants à retour de force, GT2 t’apprenait le freinage dégressif… avec une manette.

Au début des années 2000, Internet était un champ de mines numériques où un fichier MP3 pouvait contenir un virus, une chanson mal taguée ou un remix horrible d’un DJ bulgare inconnu. Mais on s’en foutait. On avait Kazaa, eMule, LimeWire… et surtout Napster, la légende qui a tout déclenché.

Avant de scroller sur TikTok, on passait notre temps à chercher un signal réseau en tenant notre téléphone à bout de bras. C’était l’ère pré-smartphone, celle où chaque marque de téléphone avait sa signature, sa forme, son délire. Et nos poches étaient pleines de Nokia, d’Alcatel, de Sagem ou de Siemens.

Ce n’est pas un simple trajet, c’est une traversée de contrastes. Tu pars de la moiteur de Panama City, tu longes la côte caraïbe du Costa Rica avec ses plages reggae, tu avales l’autoroute construite par les Chinois, tu suffoques dans San José, tu te dresses face au cône parfait de l’Arenal, et tu termines en jet ski au nord de Tamarindo entre des îles éparpillées dans un Pacifique presque irréel. Une odyssée d’est en ouest, du béton aux volcans, du reggae aux surfeurs, du café au rhum.

Conduire en Argentine, c’est accepter l’imprévu. Salta te cueille avec son vacarme, la Ruta Nacional 68 file dans une gorge rouge qui semble avoir été sculptée au couteau, Cafayate apaise avec son Torrontés qui sent la fleur d’oranger, puis la route se cabre vers l’altitude par la Ruta 51, San Antonio de los Cobres, le Paso de Jama. Au bout, une tempête de sable te gifle à l’entrée de San Pedro de Atacama, puis le silence lunaire de la Valle de la Luna t’éteint la radio intérieure. On redescend par la Ruta 40, on roule sous l’ombre de l’Aconcagua, on trinque à Mendoza, et on finit aspiré par Buenos Aires. Ce périple est marquant parce qu’il t’oblige à changer de peau à chaque étape, routes, altitudes, vins, climats, villes, tout varie, tout secoue.

Un road trip à moto, c’est une histoire de paysages, de virages… et parfois de frontières. Entre Croatie et Monténégro, l’itinéraire trace un trait entre mer Adriatique, routes en balcon, canyons inoubliables et silence de haute altitude. On vous embarque sur les hauteurs de Biokovo, dans les entrailles de la Tara, jusqu’aux confins du parc de Skadar.

Le Cercle d’Or, c’est le Disneyland islandais : Thingvellir envahi de perches à selfies, Geysir qui crache devant des cars entiers de touristes, Gullfoss assiégée par les bus. Bref, un trip sous perfusion Instagram. Le Cercle de Diamant, lui, déroule une Islande différente : brute, vide, animale. Ici, tu remplaces les queues au parking par des routes désertes, et les stories répétées par le silence des oiseaux marins et des cascades. C’est là que l’Islande redevenue sauvage t’attend.

En octobre, Sophie Molesti prend le large. Direction Lanzarote, île lunaire des Canaries, au guidon d’un roadster musclé : la Honda CB1000R. Un mix improbable entre shooting mode dans des paysages d’exception et road trip affuté sur des routes désertes. Résultat ? De la poudreuse volcanique, du vent salé et un style sauvage.